Cendrillon de tes nuits…

Cendre, je l’ai été de ma natte tressée,
tu as rallumé cette flamme en moi
Qui m’a faite cendrillon de tes nuits.
Transformée par tes lèvres douceur,
de mon prince aux milles saveurs.
Cendrillon de tes nuits à la pantoufle
de verre brisé de mes larmes versées.
Que tes yeux ne veulent voir et ton,
cœur ignoré, égoïste que tu es !
J’ouvre enfin mes yeux sans larmes,
Ce conte de fée est devenu mon cauchemar.
J’ai tellement voulu y croire, que j’ai cru,
que tu pouvais m’aimer, être une réalité.
Accompagné des valses de mon corps,
en osmose avec le tien, je n’ai pas compris.
Que le prince de mes nuits était un démon,
sans nom, je ne veux toujours pas y croire.
Au fond de moi que cet homme tu sois,
a mon cœur meurtri de tes mensonges.
Cendrillon de tes nuits, jamais plus contre toi,
regarde-toi dans le miroir de mes yeux.
Et dis-moi ? Ce que je suis pour toi, ose,
me dire en face, à quoi tu joues avec moi.
Tu n’en as ni le cran, ni le courage derrière,
ton image de mes larmes que tu refuses.
Comme seule et unique vérité, de m’avoir,
prise au piège de tes mots à tes lèvres.
Ton sourire sonne aussi faux que la porte,
de ton carrosse ouvert à tant d’autres...
Je me fais Carabosse et te transforme,
en crapaud…
Car en définitif c’est ce que tu es !