La passion…Un monde à part dans une sphère.

Le tumulte saccadé, de cette pensée joue d’un horizon à une simple trahison,
quand l’être s’enfuit pour retrouver un monde vivant,
il se retrouve alors confronté à ses années mortes.
Délicate assemblée de privilège, terre évasion, vision en pleine immersion,
le temps n’est pas près d’arrêter, la terre de tourner et moi de l’aimer.
J’ai jeté son prénom dans le creux d’un sable mouvant,
le courant a joué avec le vent et l’as ensevelit dans une infime prison de cris de passions et d’oppositions.
Le passé est l’intense souvenir, le présent est la douleur momentanée,
le futur est le but de l’humain qui suit la terre de ses nuits.
La mort…
Le voir encore m’enlacer, de ses yeux endormis, de mon regard vague à l’âme, je l’ai rêvé.
Le sentir encore jusqu'à la submersion de sa tendre odeur, le laisser vivre, ce que je n’aurai jamais de lui.
Aucun mot ne sort jusqu’au départ. Corps tristesse, de mes yeux en larmes, je pose mes lèvres d’un dernier baiser,
je le vois encore allongé devant moi entre ses coussins éparpillés, de cette dernière nuit,
regardant une dernière fois ce lieu de nos minuits.
Un aller retour douceur sur sa bouche endormie …
Je m’en vais, avec sa promesse gravée sur mes lèvres de larmes.
Qu’il a déjà oublié, dans ses premières minutes de sommeil…
Le plus dur, partir comme sans moitié, un vide, une sensation de ne vivre qu’à moitié,
de laisser filer celui qui complète l’autre moitié…
Alors refaire le même chemin, plongé dans le courant des vagues,
en vacarme de mon cœur à mes pensées de la nuit,
je me retourne sans rien revoir au loin ni même un aperçu d’un visage familier.
Avancer d’un pas lent, triste et sans envie, tel un aimant fatigué qui ne s’attire qu’à lui.
Je marche et je regarde les panneaux dessinés d’un contre-sens
et je me dis que je marche pas dans la bonne direction,
qu’il faudrait que je fasse demi-tour en direction de cette gare,
que je me laisse échapper par ce triste sentiment que j’accueille d’un reflet de verre,
je vendrai ma main pour en avoir l’air, d’épouser mon autre pour savoir faire.
Échapper comme une dernière fois, par le biais d’un train tristesse et sans envie,
me regarder m’enfoncer à l’intérieur comme dans un passage sans sortie,
il finirait par arriver de là d’où il est parti…
Mais pour qui ? Pour quoi ? Revenir ? Je suis l’oublie de sa vie…
Simple voyage dans le temps, parcourir les heures dans ce wagon défilant le paysage à toute allure.
Dévisageant le monde assis, je sais qu’ici j’avance au lieu de me stagner.
Douceur exquise, tends moi ta bouche dans le creux de mon cou, que mes frissons
refassent surface que ma peau se mette à frémir de ton passage,