Par deux rues séparées...

Je viens te rejoindre dans mes pensées…
T'imaginant dormir, souvenir des mes yeux
D'un sommeil profond, entre tes coussins éparpillés
Où je t'ai si souvent regardé dormir comme un enfant
Effleurant ta bouche, de mes lèvres offertes à toi
T'emportant avec moi, à chaque sortie de ta porte

Cette porte que je ferme pour toujours, derrière moi
Je garde nos souvenirs dans mes larmes de minuit
Celles qui me font le plus mal, celles que tu ne sentiras
Jamais couler sur ton visage empli de sommeil…
Sous ta couette à la douceur de nos nuits parfumées,
De nos corps enlacés, t’oublier, dis moi comment ?

J’aimerai sourire ma tristesse, ne peu, dure réalité
Cette porte c’est moi, qui la ferme et pour longtemps
Dans mon cœur tu vivras toujours vivante ou mort
Je t’aime plus que tout et tu le sais, de tes tableaux
Je n’en fais partie, et ne le veux pas ! Je suis ton œuvre
Me sculptant de tes doigts à ton corps d’épicurien.

Tu m’as ouvert cette porte de ton plus beau sourire
Je la referme avec toutes les larmes de mon cœur…
De n’être rien d’autre qu’un désir, parmi tant d’autres
Je voulais être ton amie, éternelle en plus de ta maitresse
Pas un tableau de désir éphémère accroché sur tes murs
Regarde ta main, elle porte mon amour, et tes mensonges

Dors… !
De mes lèvres entrouvertes à tout ce qui fait toi
Je t’aspire et m’envole, sous ma couette
M’endormir contre toi …