Premier jour de l’an 2008…

J’attends juste quelques mots de toi,
mais seul ton silence raisonne vers moi …
Sourdes paroles sans écho de ta bouche,
qui font sanction à mon cœur d’un pourquoi ?
Marchant sur cette plage de sable blond,
mes yeux verts, dans le creux des vagues,
face à ce soleil, qui fait briller mes larmes.
Mes cheveux, s’envolant en tous sens,
caressant mon visage, douce sensation,
de tes mains absentes contre ma peau.
Comme une consolation à mes pourquoi ?
Mon regard perdu sur l’infini de cette mer,
qui ressemble au reflet de mon amour pour toi !
Tristesse de mon regard perdu dans ce paysage,
ces couples main dans la main, de tous âges…
La tienne est où ? La mienne cherche ta chaleur.
Toi qui m’as dis m’adorer… Chimère ou réalité ?
Brève illusion d’un mot lâché, de tes lèvres,
sous mes caresses suaves, de ta voix envolée !
Sur ce sable, mes pensées, près de toi s’échouent…
Tel un bateau fantôme, à la dérive sur tes lèvres,
Je me pose, avec fracas, de mon âme détresse...
Restant là contre ton corps, d’une ancre invisible,
mes yeux plongés dans les tiens d’un pourquoi ?
Ce pourquoi ? Qui va et vient au rythme des vagues,
sans jamais de réponse, à l’appel de mes cris…
Je roule, je m’enroule, telle la houle sur ton corps,
infini effervescence que ta peau sur la mienne.
Mon être, te réclame, je ne puis l’enchainer…
Je suis à toi, comme la mer à la terre de vie,
j’ai vu la nuit dans tes yeux d’étoiles d’or,
j’ai vu l’aurore se lever sur ton sommeil,
je voudrai voir le soleil briller dans nos yeux.
Tendre réel du bercement, de tes bras, m’enlaçant…
Avec cette ivresse dans chaque coin de ton lit !
Dans nos nuits, tempête de nos corps déchainés.
Sur ce sable foulé de mes pensées, mon âme te rejoint …
En ce premier jour de l’année, pour une nouvelle année partagée.
Je t’aime plus que jamais…